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Intégrer des actifs non cotés dans son portefeuille ?

Antoine Moulinié Paccalin
10/10/2022
Intégrer des actifs non cotés dans son portefeuille ?Intégrer des actifs non cotés dans son portefeuille ?

Intégrer des actifs non cotés dans son portefeuille permet d’en optimiser le rendement et en minimiser la volatilité. C’est la conclusion sans appel d’une étude du gestionnaire d’actifs alternatifs américain KKR 🤔

Un portefeuille traditionnel composé à 60% d’actions cotées et à 40% d’obligations dans l’environnement actuel caractérisé par une forte inflation ne permet plus d’optimiser le couple rendement risque comme il le permettait sous la période précédente !

Un récent rapport du gestionnaire d’actifs américain KKR aborde la composition du portefeuille d’investissements sous l’angle du ratio de Sharpe.

A chaque environnement macroéconomique, la composition de portefeuille doit évoluer pour être plus adaptée.

Comment améliorer son rendement dans les temps actuels ?

Comparons 3 portefeuilles différent :

  • Le 60/40 : très liquide, composé à 60% d’actions cotées et à 40% d’obligations. Il est particulièrement adapté en période de faible inflation où les actions cotées connaissent une croissance importante. Cependant, dans la période actuelle, il offre des rendements faibles et ne permet pas de se protéger contre l’inflation.
  • Le 40/30/30 : composé de 40% d’actions cotées, 30% d’obligations et 30% d’actifs alternatifs - private equity, infrastructure, immobilier et crédit privé. Il offre des rendements supérieurs grâce à la surperformance du private equity par rapport à la bourse en période de forte inflation, tout en offrant une protection contre celle-ci grâce aux actifs réels. En effet, les flux de trésorerie de l’infrastructure et de l’immobilier sont souvent indexés sur l’inflation. Le crédit privé offre aussi des opportunités intéressantes en raison du repli des banques à financer certaines entreprises.
  • Le 25/30/45 : il fait la part belle part aux alternatifs qui représentent 45% du portefeuille (15% de Private Equity, 10% d’infrastructure, 10% d’immobilier et 10% de crédit privé). Il est également composé de 30% d’obligations et 25% d’actions liquides. Plus agressif, il joue sur la prime d’illiquidité, sur la protection offerte par les actifs réels et sur le rendement des actifs non cotés pour offrir le meilleur ratio de Sharpe.

Pour un profil d’investisseur acceptant l’illiquidité, intégrer des actifs non cotés dans la période actuelle, c’est augmenter ses rendements mais aussi se protéger de l’inflation. Alors, stratégie offensive ou défensive, ce n’est finalement plus qu’une question de point de vue !

Pour en apprendre plus, contactez nous à contact@opalecapital.com, ou prenez rendez-vous directement sur notre calendrier.

Les données et informations contenues dans ce post sont issues de l’article de KKR mentionné si dessous. En aucun cas un investisseur doit se baser uniquement sur ces informations pour définir sa stratégie d’investissement. Ni KKR ni Opale Capital ne pourront être tenus responsables des résultats de l’application de tels stratégies d’investissement.

MCVEY, H.H. and ALLOUANI, R. (2023) Regime change: The role of private equity in the 'traditional' portfolio, KKR.

Article complet disponible: https://www.kkr.com/global-perspectives/publications/regime-change-role-private-equity-traditional-portfolio

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